samedi 26 décembre 2009

Résumé séance 9 - Le sauvetage de Douven

Séance du 22 décembre

Aussitôt le calme revenu, Ninaran s'inquiète de la santé de Gurbath, mais le tiefelin n'est plus en danger. La chasseresse elfe invective alors le groupe de héros, et en particulier Eleryl qu'elle considère comme le leader. Est-ce ainsi qu'ils conçoivent une mission d'infiltration? Elle leur crie qu'ils sont tombés sur la tête, qu'ils se trompent d'ennemis, qu'il fallait retenir la montagne de nerfs (désignant Amour) qui leur sert de compagnon, que ce n'est pas ce qui était convenu… Gurbath ajoute quelques mots en langue abyssale. Seul Eleryl en comprend le vaguement sens: il faut tenir parole, ou plutôt, le contrat doit être respecté. Gorash parvient à ramener le calme dans la pièce. Les héros ont maintenant à faire face à toute une secte de fanatiques, prévenus de leur présence. Une simple herse les sépare des adorateurs de Shar. De sa force de Goliath, Amour parvient aisément à en tordre les barreaux. Les quartiers du culte sont plongés dans l'obscurité. Tapis dans les ténèbres, les fidèles attendent, prêts au combat. Amour tente de négocier: Douven contre leur vie sauve. Les cultistes d'ont plus besoin du prisonnier, mais ne craignent pas de perdre leur vie: Shar les attend et les récompensa bien pour ce qu'ils viennent d'accomplir.

La scène tourne à l'affrontement. Des portes s'ouvrent et de nouveaux ennemis surgissent. Les héros s'opposent à un prêtre de Shar, son diacre, et quatre hommes de mains endoctrinés. Le prêtre lance aussitôt un sortilège: des tentacules de ténèbres surgissent devant les héros, et cherchent à les immobiliser. Gorash et Amour sont ainsi étreints par les appendices nécrotiques. Les autres héros peuvent difficilement se déployer dans la salle. Gurbath utilise le pouvoir de passe-muraille de son armure et tente de prendre les hommes de main à revers. Ninaran tire quelques flèches électrisées sur le diacre. Il riposte par un trait nécrotique qui manque sa cible. Earan utilise ses décharges occultes et ses pouvoirs à distance. Deux serviteurs obscurs font alors leur apparition, surgis de nulle part. Mishka connait bien ces créatures de l'ombre: invocations de la déesse maléfique à la peau grise et au visage sans traits, leurs poigne nécrotique est dangereuse, mais ces humanoïdes ne sont pas très robustes. Le gnome parvient à se faufiler à leur rencontre. Il se fait toucher, mais en profite pour devenir invisible, se place dans le dos de la créature, et lui acène une violente attaque sournoise. Amour parvient à se dégager, et prête main forte à son compagnon voleur. Eleryl tente une percée: il évite quelques coups d'épées des hommes de main, saute sur une grande table, et parvient jusqu'au prêtre. Gurbath adopte la même tactique. Ninaran invoque deux araignées géantes qui finissent de totalement encercler le leader ennemi. Eleryl lui assène un coup de rapière fatal. Amour et Mishka viennent à bout du diacre. Les hommes de main, et les serviteurs obscurs sont les derniers à tomber.

Un prisonnier en haillons, prostré dans une chambre, émet des gémissements. Les héros reconnaissent, affaibli, meurtri et probablement torturé, leur ami ethnologue Douven. Encore sous le choc, celui-ci reconnait à peine ses compagnons. Il a du mal à réaliser qu'il est enfin libéré de cet enfer. Amour tente de le raisonner. Gorash invoque les esprits pour lui prodiguer quelques soins. Les héros lui restituent son bâton de mage, sa bague, et sa cape. Le mage s'exprime difficilement. Il dit que tout est sa faute, qu'il a aidé Kalarel et ses prêtres, qu'il vont ouvrir le portail ombral, que tout est sa faute, que Shadraxil et ses armées de morts-vivants sortiront bientôt de Gisombre, provoquant une guerre terrible, que tout est sa faute, qu'il est sans doute déjà trop tard… Les héros lui racontent les derniers événements, et leur ami reprend peu à peu confiance. Peut-être n'est-il pas encore trop tard, après tout. Il reste peut-être encore un espoir à Douven d'empêcher tout ça, de réparer ce qu'il a fait. Ninaran et Gurbath l'accompagneront, eux-aussi prêts à aller jusqu'au bout de cette aventure. Les héros sont plus réticents: leur ami est sauvé, et ils se moquent bien de ce qu'il peut advenir du Val de Nentir ou du village de Havrefroid. Mais Douven insiste et les héros se laissent convaincre. Ninaran l'interroge sur la secte, et le rituel. Le magicien explique que Kalarel et ses prêtres l'ont forcé à mettre ses connaissances de la langue draconique et des arcanes au profit de leur entreprise: rouvrir le portail et libérer la dracoliche. Dans les quartiers du culte, Earan trouve des manuscrits témoignant des recherches arcanistes du culte de Shar: la magie du portail est ancienne et puissante, mais le cataclysme de la Magepeste l'a fragilisée. Il est question de Gisombre, de dragon, et d'âmes. Le portail est maintenu par un puissant sortilège et scellé par six grosses gemmes magiques. Douven explique que deux sont déjà brisées. Gurbath s'intéresse particulièrement aux gemmes. Il avoue qu'entraver les dessins de Kalarel n'est pas son objectif premier, et que les gemmes encore intactes lui reviennent, que le contrat doit être respecté. Les aventuriers sont blessés et à bout de force. Profitant du relatif confort et de la protection offerte par des quartiers du culte, ils décident de s'y barricader pour prendre quelques heures de repos.

Les héros sont réveillés en sursaut par un violent tremblement de terre. Le sol tremble pendant plusieurs minutes, projetant à terre ceux qui essayent de se lever. Des blocs de pierre s'effondrent des murs et des plafonds, dans un bruyant fracas. Douven, pris de panique, pense que le sceau du portail a été brisé. Accélérant la cadence, les aventuriers poursuivent leur descente dans les souterrains du fort. En tête, Mishka et Gorash ouvrent une lourde double porte de pierre. Dans une grande salle carrée, une statue géante d'un paladin (peut-être Keegan) est représenté combattant deux avatars de dragon. Gorash suspecte un piège, et s'avance prudemment. Pas suffisamment. La statue pivote sur elle-même à grande vitesse et son arme de pierre fauche le shaman. Amour donne à Mishka l'impulsion dont le gnome a besoin pour sauter jusqu'à la statue. Le voleur grimpe sur le socle, en évitant les coups circulaires. Il repère le mécanisme complexe qui pilote son mouvement, et parvient à le désamorcer. Les autres compagnons s'avancent à leur tour dans la salle, en gardant la plus grande distance possible avec les statues (ils suspectent les statues de dragons d'être également piégées). Au fond de la salle, un large couloir, et d'autres statues: quatre chérubins postés aux quatre coins du passage. Un nouveau piège. Le voleur renouvelle l'exploit, et parvient à le neutraliser, mettant à jour un système complexe de tuyaux et de vannes. Les pièges initialement conçus pour protéger la salle du portail, ont probablement été réactivés par Kalarel.

Un large escalier descend vers la vaste salle du portail qui a été réaménagée en temple de Shar. Des cadavres gisent dan s un bassin empli de sang frais, témoignant des odieux sacrifices perpétrés ici sous le regards d'une gigantesque statue de la déesse maléfique. Au centre, quatre adorateurs de Shar viennent de terminer un rituel. Eveillés depuis plusieurs jours sans interrompre leur transe, les prêtres en bure pourpre ont posé un genou à terre. Disposés autour d'un pentacle, ils tiennent chacun une gemme entre les mains. Sur le mur d'en face, vibre une immense surface circulaire, d'aspect noir et huileux. L'immense portail vers la Gisombre est ouvert, et assez large pour permettre le passage d'un dragon...

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